La Boite-Valise
Objet/Installation déployable (ESAM Caen), 2017
Texte extrait du discours de DNSEP :
"Je contourne le socle pour me placer de l’autre côté, face à ma valise, et un peu bêtement ils me suivent.
-Ensuite, ici c’est ma boite, ou ma valise, qui contient tout un inventaire de mon travail miniaturisé, ainsi que des documentations, et carnets. C’est une sorte de bagage artistique qui va me permettre d’exporter mon travail, toujours dans l’idée, qu’il puisse se déployer dans un nouvel endroit. Vous pouvez regarder, vous êtes même prier de toucher.
Ici par exemple, il y a mon mémoire, un complément sur les rideaux, une édition sur les objets trouvés, et mon projet d’évasion. Là c’est des petites boites, étant donné qu’elles font partie de l’accrochage elles se sont aussi déployées dans l’espace, comme la petite bobine, installée à côté de l’original.
Donc cette boite-valise, est un peu né de cette idée de travail qui voyage, de ses éditions dans des boites qu’ont beaucoup utilisé les artiste Fluxus. Comme George bretch ou Ben Vautier, avec les Fluxbox. Le Fluxus avec qui mon travail partage des valeurs, comme l’idée de mélanger la vie est l’art. Même un peu dans ma manière de traité la matière, de construire. Je ne cherche pas vraiment une finalité de finalisation, sans pour autant ignorer la qualité esthétique, qui pour moi nait de ce non-traitement. La pratique de Robert Filiou, se rapproche de ce concept, je pense à son installation « Bien fait, Mal fait, pas Fait » ou il montre que dans ces trois état les œuvres, les projets ont la même valeur. Y’a aussi un rapport avec la pratique de Peter Weiss et David Fischli, dans cette utilisation, récupération, association des éléments, avec leur sculptures en équilibre notamment."
L’un d’eux saisie d’un air intrigué le masque de cuir :
-Et ce masque qu’est-ce que c’est ?"